• J'y suis presque et j'y crois encore
    J'attend elle dort
    Ses sourires comme l'or
    Comme lorsque tu m'as trouvé comme mort
    Réveille ce corps
    Qui sent la merde comme la mère d'un porc
    Plus qu'un cadavre dans un film gore
    Plus fort
    Je transpire de peur des pores
    Pourtant je n'ai pas toujours tort
    Un effort
    J'y suis presque et j'y crois encore

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  • J'espère que mes poêmes te resteront en travers de la gorge.
    J'espère que mes poêmes te feront gerber.
    J'espère qu'ils vont te manquer dans tes desirs.
    Ils ne resteront pas sur ta peau comme un tatouage.
    Marque indélébile.
    Mais j'espère qu'ils traverseront ta mémoire,
    comme une aiguille stérile, pour faire joli, un moment.
    J'espère que mes poêmes te carresseront,
    comme dans mes rêves et plus que je ne l'ai jamais fait en réalité.
    J'aimerai que mes mots t'empêche de succomber.
    J'espère que tu les emportera avec toi.
    J'espère qu'il ne me feront plus souffrir.
    J'espère qu'il te feront mourrir autant qu'à moi.

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  • Debout sur le muret d'un barrage, je regarde le vide. Debout, surplombant la vie, la profondeur me donne le vertige. J'aime regarder de mon sommet, mes abimes, remplis de fantasmes inassouvis. Je me sens au dessus de tout çà. Je peux me moquer de la Terre, avec ses humains, si prévisible qu'ils en deviennent si triste. Pourtant mon destin lui aussi n'est plus méconnaissable. Je peux le voir écrasé en bas, baignant dans ses tripes. Il me regarde, avec un sourire un peu mesquin, et il dit: "ton destin, il est là, tu le vois de toute sa splendeur ". Comme Icare, sans ailes, qui n'aurait pas besoin du soleil pour s'écrouler sans connaître la vérité. Je n'ai jamais voulu m'approcher de la lumière. Je suis bien trop lâche, pas assez sur de ce que je veux, pour conquérir quelquechose d'aussi précieux. Comme un individu, sans elle, qui n'aurait besoin de rien pour se détruire, sans connaitre le bonheur. J'ai envie de sauter mais j'ai peur de ne pas en avoir le courage. Comme le doigt posé sur la détente d'un gun, je n'ose pas appuyer. Je n'ai pas peur de tacher ma chemise, et ma mémoire, avec le rouge de ma tête explosée. Mais j'ai peur que le paradis n'existe pas et qu'on ne m'offre rien en échange de mon âme. Je ne voulais pas la vendre, mais elle ne vaut plus rien. Je la donnerai bien à la première femme qui passera dans ma rue, mais elle ne lui serai d'aucune utilités ; je l'échange contre une caresse et personne n'en veut. Un geste de plus qui restera incompris.Je ne veux pas plonger. Je ne veux pas faire le saut de l'ange. Simplement prendre appuie sur le pied droit et me jeter en agitant mes membres, comme si je pouvais courir sur le ciel. Brassant de l'air, comme je sais si bien le faire. Une goutte glisse sur ma joue et atterrit dans ma bouche, entre sueur et larme. Son goût salé me reste dans la gorge, ErRk! et me donne presqu'envie de gerber. Mes jambes tremblent. Je suis prêt. Je les fléchis et m'éjecte...en arrière. J'ai toujours manqué d'un petit peu de courage. Je m'affale lamentablement sur le bitume, 1m50 plus bas. Ce n'est qu'un échec de plus, je vais rentrer chez moi, ne rien dire à personne. Nom de code : Minable


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