• Ma sex-friend

    Ma sex-friend
    J'aime croquer ses petites fesses de rats. Comme on croque dans un pain au chocolat.
    J'aime aussi ses petits seins. Même s'ils sont petits. Je les aime bien. Et pourtant j'aime rien. Je ne sais pas si je t'aime toi. J'ai le droit. J'ai pas envie d'avoir une petite amie.
    Ce que j'aime chez elle ? Elle est belle et je ne lui demande pas de faire la vaisselle. Je suis pas obligé de lui envoyé d'email. Pas besoin de donner de nouvelles. Mais je peux lui rouler des pelles. Rien à justifier. Je ne suis pas son justicier. Je ne suis pas son superhéro. Elle n'est pas ma Juliette et je ne suis pas son Romeo. J'espère quand même qu'elle me trouve beau. Mais pas trop. Je ne suis pas un salop. C'est pas simple de trouver les mots.

    Ma sex-friend
    Je la vois un peu plus d'une fois par mois. Mais pas besoin d'engagement. Pas besoin de lois, pour la voir un peu plus qu'une fois par an. Je sais pas ce que je veux. Je suis pas amoureux. Je suis pas vieux. J'ai encore le temps pour trouver mieux.
    "Arète ! N'essuie pas le coin de ma bouche avec ta serviette. Quand il reste de la sauce ou une miette. Laisse moi finir mon assiette."
    Pas besoin de tatouer son nom. Ni celui de nos enfants. Je peux simplement dessiner un rond pour marquer ce moment.
    Dans les films américain. Ils finissent toujours amoureux. J'y crois pas vraiment. Mais on verra bien où cela m'emmène. J'aime quand ça finit bien, à la fin. Ca pourrait être mieux. Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants. Et j'ai vraiment pas la haine.

    Ma sex-friend
    Y'a pas de dimanche, que des samedis soir. Comme ça, j'en ai jamais marre. Comme niquer sa femme toujours dans le noir. A chaque fois c'est un nouveau départ.
    C'est comme une meilleure amie. Mais je la baise. Pas de soucis, juste de l'envie. Pas de malchance, pas de chiffre 13. Pas de chat noir. Pas d'échelle. J'suis pas superstitieux, ça porte malheur. Elle set belle, mais elle n'est pas à l'heure. Elle est encore en retard. On pourrait l'écrire meilleur, comme dans une chanson de Brel. Ma grammaire fait peur. Mais je parle réel. En échec scolaire, mes mots ne viennent pas du coeur. Je suis un homme, je ne pense pas qu'avec ma tête. Avec elle pas besoin de baratiner, c'est pas toujours la fête. Pas besoin d'être différent, pas besoin de faire la starlette. Je peux simplement être ce gamin de seize ans. Syndrôme de Peter Pan. Maintenant je suis grand. "Tu veux pas sortir avec moi ? Juste deux semaines en attendant. Je t'embrasse avec la langue et tu rentres chez toi. Et demain, on ne se parle pas en cours. Je veux bien te tenir la main. C'est pas de l'amour, juste l'histoire d'un collègien."

    J'ai passé l'age de ces conneries. Je l'ai pourtant écrit sur ma "Murtaugh list". Je suis surement trop sage ou trop petit ou peut être juste un peu trop triste.


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