• Nogent s/marne

    Je voulais faire une dédicace à mon quartier. Un texte qui parle de la ville où je suis né, celles où j’ai habité, plus tard, j'écrirai sur celle dans laquelle j’ai fait mon lycée. Les endroits chers à mon enfance. Nogent s/ marne, 94 Val de Marne, France.
    Le Perreux ? Entre les deux villes, il y a le pont bleu.
    J’y repense avec la nostalgie de l’adolescence.
    Rue de Pont Noyelles, rue des clamarts, rue de plaisance, rue lequesnes et le boulevard Galieni.
    Je connais ces rues depuis l’école maternelle. C’est un peu ma ligne de départ. Le commencement de cette errance. Les bords de marne et le bois de Vincennes. La cloche a sonné c’est l’heure de la sortie. Les cow-boys et les indiens. Les mousquetaires. Les jeux de gamins. La vie avec ma mère. Puis l’école primaire. Rue Paul Bert.
    Le collège Watteau. Juste en face de la Cité Rouge et pas très loin de la Cité Blanche, Rue Théodore Honoré. Les matinées au marché. Les après-midis au Parc Watteau. Beaucoup de lieux à Nogent s’appellent Watteau.

    Antoine Watteau
    Jean-Antoine Watteau, plus connu sous le nom d’Antoine Watteau, né à Valenciennes le 10 octobre 1684 et mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721, est un peintre français.
    Il est un des créateurs représentants du mouvement rocaille. Inspiré par la commedia dell'arte, il aime représenter le théâtre dans ses tableaux, que ce soit à travers les rideaux lourds ou les thèmes. Malgré une carrière brève d'une quinzaine d'années, il a connu le succès de son vivant et a laissé une œuvre considérable, des milliers de dessins et plus de deux cents tableaux que les princes d'Europe et les collectionneurs privés s'arrachaient. Ses peintures les plus célèbres sont un Pierrot (anciennement intitulé Gilles) et ses deux Pèlerinages à l'île de Cythère.
    Une des principales sources de renseignements sur sa vie est la biographie rédigée par son ami le comte de Caylus. (Source Wikipédia)

    Les après-midis sur l’herbe, à fumer des cigarettes. Sécher les cours, plutôt que d’attendre que tout s’arête. Je ne suis pas bête. On apprend plus sur les pelouses qu’en essayant de réciter ses récitations par cœur de tête.
    La fête du petit vin blanc (qu’on boit sous les tonnelles). Événement ridicule mais bien réel. Le défilé de majorettes. Sans commentaires. Revivre l’époque des guinguettes. En 1993, il y avait peut-être mieux à faire.

    Le petit vin blanc (Paroles: J. Fréjac - Musique: Borel Clerc (1943) - Interprète: Fernand Gignac)

    Ah ! le petit vin blanc
    Qu'on boit sous les tonnelles
    Quand les filles sont belles
    Du coté de Nogent
    Et puis de temps en temps
    Un air de vieille romance
    Semble donner la cadence
    Pour fauter, pour fauter
    Dans les bois, dans les prés
    Du côté, du côté de Nogent

    Voici le printemps
    La douceur du temps
    Nous fait des avances
    Partez mes enfants
    Vous avez vingt ans
    Partez en vacances
    Vous verrez agiles
    Sur l'onde tranquille
    Les barques dociles
    Au bras des amants
    De fraîches guinguettes
    Des filles bien faites
    Les frites sont prêtes
    Et y'a du vin blanc.

    La fête foraine en face du Monoprix. Sur le parvis de la mairie. Tous les ans pendant la période de Noël.  Les jeux-vidéos d’arcade, Final Fight, Double Dragon, R-type et autres courses de voitures virtuelles. Auto tamponneuses pour draguer les filles des autres collèges. Ces aprèm' affreuses, qu’on préfère qu’elles s’abrègent. J’ai jamais aimé tout ce qui roule ou qui a un volant. Ces moments étaient donc plutôt désagréables, quand on essaye de plaire et qu’on a treize ans.

    Le Pavillon Baltard. Un peu d’histoire.
    Au milieu du XIXè siècle l’Empereur Napoléon III n’aime pas le lourd pavillon de pierre que l’architecte Victor BALTARD a conçu pour les premières Halles de Paris et que les Parisiens surnomment déjà « Le Fort des Halles ». Baltard imagine alors de nouveaux bâtiments, utilisant le fer, la fonte et le verre, dans un esprit résolument novateur. Le projet, moderne et audacieux, enthousiasme l’Empereur et les Halles de Paris vont susciter l’admiration générale. Selon Effel, Baltard ouvre Paris au XXème siècle, Verlaine parle des dentelles de Vulcain… Devenue rapidement célèbre, cette architecture sera maintes fois copiée.
    Cet ensemble de dix pavillons abritait entre autres, des maraîchers, poissonniers, bouchers … Il a été réalisé entre 1852 et 1870 par l’architecte qui meurt en 1874, quatre ans après que le dixième pavillon ait été érigé.
    Mais en 1972, le marché parisien doit s’agrandir, et il quitte ces pavillons que les pouvoirs publics décident de détruire, provoquant de vives contestations. C’est ainsi que le Pavillon n°8, qui hébergeait le marché des œufs et de la volaille, fût conservé afin de sauvegarder un témoignage unique de la première architecture métallique.
    Nogent-sur-Marne, aux portes de la capitale, sera choisie pour sa réinstallation. Le 6 Janvier 1976 la première colonne de fonte du Pavillon Baltard sera posée sur le site de Beauté, là où avait été construit autrefois le château de Charles V. Il sera classé Monument Historique en 1982. (Source : https://www.pavillonbaltard.fr)

    Les mercredis à Rosny 2. Centre commercial avec un cinéma (car le Royal Palace est resté fermé pendant longtemps). Il nous en fallait peu pour être heureux. On regardait simplement les nanas. Sans leur parler. Sans rien acheter. Mais c’était bien. La gare de Rosny Bois Perrier c’est pas loin. Juste deux stations en train.

    Les parties de basket au stade sous la lune. L’époque Mickael Jordan. J’ai perdu le match… sans rancune. Je ne me prenais pas pour Superman.
    Les cours de dessin rue du port.
    Les leçons de piano à la Maison de Jeunes et de la Culture.
    Les premiers joints au Fort.
    Le Délire Squat Possee dans la maison abandonnée. On avait l’impression d’être des durs. On était juste des enfants un peu bornés.


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