• Je fais semblant...

    Mais c'est dur...

    à suivre...

    Rien.


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  • Parler du réel et du virtuel.
    Parler d’elle ou de son avatar.
    Elle se baladait en chantant la la la. Elle avançait le long du champ. Au bord de la rivière. Le soleil éclairait la vallée. Pas un nuage. Mais ce n’est pas ça. Non, je me trompe. C’était en ville. Dans une grande ville. Elle marchait le long du trottoir. Il pleuvait. La situation était différente. ▀ STOP ◄◄ RETOUR EN ARRIÈRE. Il faut recommencer.
    Je la regardais marcher. Elle ne me voyait pas. J’étais invisible. J’ai toujours su être discret, au point où ça devient pénible. Il faut l’avouer, parler, se dévoiler, se confier, n’est pas dans mes capacités. Je préfère regarder. Perspective échouée. Je voudrais voir l’avenir en 3D. Je préfère écouter. Le silence est d’or. La parole est d’argent. Alors je m’endors car le changement c’est maintenant.

    Verba argentum (est) nec silentia aurum (est)

    Cela fait 5 ans que j’attends ce moment. Je ferai tout pour lui plaire. Je sais me taire. Je ne sais pas faire. Situation précaire. Ma bouche recrache des glaires. Les places sont chères. Et à chaque fois je perds. Je préfère m’en aller. Je préfère marcher seul même bien accompagné. J’ai un peu peur de tourner en rond. Je voudrais faire le lien. Je crois que j’ai raté le pont. Cela ne fait rien. Je vais continuer à déambuler. Je n’irai pas d’un point A à un point B. Je suis paumé. Je n’ai pas pris le bon chemin. Je suis un citadin. Je devrais cultiver mon jardin. Caricature du parisien. Quand je pense au mien je pense à Leroy Merlin.

    [ FACTURE ]
    ORIGINAL

    Centre commercial Grand Littoral
    BP 153 - 13464 Marseille Cedex 16
    Tel : 04.95.06.36.00

    Marseille, le 18 mai 2017
    Page 1/1

    Date de vente et de règlement : 18/05/2017
    Conditions et règlement : prix comptant sans escompte
    Conditions de vente : prix départ magasin (ou franco domicile après règlement des frais de transport)
    Ticket de caisse : 000023 003 77 46 18/05/2017 – Vente –

    N° 1
    Désignation | Chaux blanche CE PRB, 15 kg
    Ref. | 67638991
    Quantité | 11
    Prix unit. HT (EUR) | 9.85
    Montant HT (EUR) | 108.35
    Taux TVA | 20.00
    Prix Unit. TTC (EUR) | 11.82
    Montant TTC (EUR) | 130.02
    Montant TVA (EUR) : 21.67

    Mode de paiement CHEQUE (EUR) 000398

    Je ne sais pas apprécier le paysage. Je m’ennuie. Je voudrais m’envoler et traverser les nuages. Je regarde ma montre, il est 12:45:48. Ce n’est pas mon heure. Comme dans un film de Barbet Schroeder. J’en veux +. Encore +. Toujours +. Ce qui ne te tue pas te rend plus fort et je ne suis pas encore mort.

    Calvignac est une commune française située dans le département du Lot, en région Occitanie.
    Commune du Quercy située dans le Causse de Limogne. Le village est bâti sur un éperon rocheux en rive gauche du Lot.
    Le toponyme Calvignac est basé sur l’anthroponyme latin ou roman Calvinius issu de Calvinus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes.
    Il est probable que ce lieu fut habité de très bonne heure : sa position magnifique sur la boucle que décrit le Lot en face de Larnagol et qui permettait à un seul gardien de surveiller la rivière et la plaine en amont et en aval en faisait un point de défense magnifique, beaucoup plus intéressant que Montbrun ou que Cénevières. Sur le territoire de la commune se trouvent de nombreux dolmens.
    On comprend sans peine que le châtelain de Calvignac ait pu être un vicaire du comte de Quercy, un vicomte de Calvignac, non moins important que celui de Saint-Cirq-Lapopie, mais peut-être d’ailleurs appartenant à la même famille. […]

    Je ne veux pas arrêter. Le temps passe trop vite. 0 heures 00 minutes 00 secondes

    que je suis sur ce site. J’ai envie de connaître la suite. Pourtant il n’y a pas vraiment d’histoire. Je suis juste venu pour voir. J’ai vu et je suis presque convaincu.

    Il faut continuer. Il faut découvrir. Partir. Surtout ne pas se retourner. Je suis en bonne santé. La fumée contient plus de 70 substances cancérigènes. Il ne faut surtout pas que je freine.

    DANGER. Provoque des lésions oculaires graves. Provoque une irritation cutanée. Peut provoquer une allergie cutanée. Peut irriter les voies respiratoires.
    CONSEILS DE PRUDENCE. Tenir hors de portée des enfants. Porter des gants de protection / des vêtements de protection / un équipement de protection des yeux / du visage.
    EN CAS DE CONTACT AVEC LES YEUX : Rincer avec précaution à l’eau pendant plusieurs minutes. Enlever les lentilles de contact si la victime en porte et si elles peuvent être facilement enlevées. Continuer à rincer. Appeler immédiatement un CENTRE ANTIPOISON ou un médecin.
    EN CAS DE CONTACT AVEC LA PEAU : Laver abondamment à l’eau et au savon. En cas d’irritation ou d’éruption cutanée : consulter un médecin. Éviter de respirer les poussières / fumées / gaz / brouillards / vapeurs / aérosols.
    EN CAS D’INHALATION : transporter la victime à l’extérieur et la maintenir au repos dans une position où elle peut confortablement respirer.

    Boissons et bières à emporter
    Sanitaires à proximité
    Parking de la vallée
    Halte nautique, aire de tranquillité
    Quiétude à respecter
    BAIGNADE NON SURVEILLÉE
    La collectivité décline toute responsabilité en cas d’accident
    La rivière peut constituer un danger grave pour vos enfants
    Une noyade est très vite arrivée
    Propriété privée. Interdit de passer
    Bienvenu sur la rivière. Soyez vigilants
    La rivière est un milieu naturel sensible dans lequel chacun doit s’intégrer harmonieusement

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  • Il faut que je te laisse. Il faut que je m’en aille.
    Cela devient trop compliqué.
    Avant que cela ne devienne une histoire stressée.
    Avant de dire : « Aïe ! ».
    Pourtant je ne suis pas pressé.
    Je n’ai pas d’impératif immédiat.
    Pas de rendez vous.
    Je ne serais pas en retard.
    Je ne veux pas rentrer dans le débat.
    Je préfère rentrer chez moi.
    Tu vas surement penser que je m’en fous.
    Je suis désolé. Mais il est trop tard.
    Je ne suis pas encore sur la ligne de départ.
    Le dernier métro va partir.
    J’ai connu bien pire.
    Tant pis.
    Comme marcher avec toi et sous la pluie.


    J’ai encore 2-3 trucs à te dire.
    Alors j’ai du mal à partir.
    Je voudrais que tu me demande de rester.
    Juste encore une fois.
    Je sais bien que c’est une erreur.
    Je voudrais rester encore une heure.
    Je tiens le bonheur du bout des doigts.
    Laisse-moi l’attraper.
    Laisse-moi décrocher une lune pour toi.
    Je dois partir.
    Ma fusée s’apprête à décoller et je ne veux pas la rater.
    Il faut passer à autre chose.
    Nous ne sommes pas dans Armagedon.
    Je suis con.
    Je ne suis pas Ben Affleck et tu n’es pas Liv Tyler.
    Ni Jennifer Garner.
    Tu ne m’attendras pas à mon retour.
    Même par amour.
    J’aurais aimé t’embrasser en écoutant Aerosmith. Mais nous n’avons pas les mêmes goûts.
    Pas du tout.
    Regarder la neige tomber.
    Un matin d’octobre.
    J’aurais préféré être sobre.
    Mais je ne sais piloter que bourré.
    Je ne suis pas raisonnable.
    Je suis un incapable.
    Je ne suis pas sûr d’être capable de sauver la planète.
    C’est bête.

    Partir ?
    Mais partir où ?
    Je n’ai plus de sous.
    J’ai plutôt envie de vomir.
    J’ai peur, j’angoisse, il faut que je respire.
    Je n’ai jamais aimé courir.
    Je suis resté trop longtemps.
    Assis sur le banc.
    À regarder les autres faire des tours.
    J’essaye de ne pas regarder.
    Mais je ne suis pas sourd.
    J’essaye de ne pas aimer.
    Car je me sens trop lourd.
    Je voudrais décoller.
    Être le premier.
    Trop loin de ligne d’arrivée.
    Je n’ai pas encore commencé.


    Je voudrais partir en voyage.
    Loin.
    Je voudrais sortir de cette cage.
    Que j’ai créée avec mes mains.
    Traverser le paradis.
    Je voudrais rencontrer les Saints.
    Même si je n’y ai jamais cru.
    Athée.
    J’ai toujours préféré la vie.
    J’ai toujours préféré la nuit.
    J’ai toujours préféré la pluie.
    J’ai toujours préféré les blagues de cul.
    J’ai toujours préféré regarder ta chute de reins.
    J’ai toujours préféré regarder tes seins.
    J’ai toujours préféré… RIEN
    Alors je continue à marcher.
    Sans vraiment savoir où je vais.
    Je n’arrive pas à partir.
    C’est pas facile de se dire adieu.
    Sans jamais penser à demain.
    Je suis peut-être encore amoureux.
    Comme dans une chanson de Joe Dassin.
    Au revoir, salut et à bientôt.
    Je dois me lever tôt.
    De toute manière je ne trouverais pas les mots.
    Je ne trouverais pas la sortie.
    Dans ce labyrinthe que je me suis construit.


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  • Je veux prendre ce qu’il y a de bon à prendre.
    Je ne veux pas m’encombrer du reste.
    S’il n’ y a rien.
    Alors tant pis.

    Je veux rendre ce que je ne peux pas vendre.
    Je ne veux pas partir à l’est ni à l’ouest.
    Alors viens !
    Il est déjà presque midi.

    Je vais descendre car je ne veux plus attendre.
    Ceci n’est pas un test.
    Prends le mien.
    Je n’en ai plus besoin, c’est fini.

    Je suis un tendre tout juste bon à pendre.
    Comme le choléra, comme la peste.
    Comme la syphilis, comme un virus sans vaccin.
    Ou comme une autre maladie.

    Je suis un pied tendre qui ne veux plus apprendre.
    Perdu au milieu du Far West.
    Je ne suis pas ce pauvre cowboy solitaire américain.
    Ni ce bandit.

    Je m’éloigne et je ne peux plus entendre
    Ce jour funeste.
    Je m’en souviens.
    Pourtant je préfère l’oubli.

    Je voudrais me détendre et entreprendre.
    Niquer le monde et penser : « I am the best »
    Dénouer les liens.
    Et me détacher de l’ennui.

    Je ne suis pas le parfait gendre.
    Mais s’il te plaît reste.
    Encore un peu. Simplement jusque demain.
    On a qu’une vie ou peut être qu’une nuit.



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  • Qu’est-ce que je pourrais écrire à 37 ans ?
    Je voudrai éviter les thèmes adolescents
    Je voudrais plancher sur mon premier roman
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    Je voudrais t’expliquer mon plan en 2 temps 3 mouvements
    Même si je suis un peu lent. Même si je ne prends pas les devants
    Même si je suis un peu gland. Même si je suis trop grand pour parler en verlan
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    J’ai pas encore beaucoup avancé
    Sur la ligne de départ je suis encore loin de la ligne d’arrivée
    J’aime pas beaucoup le changement. Même quand je pars gagnant
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    J’ai calé, impossible de réparer. Il ne me reste qu’à continuer à pied
    On aurait dû parier. On n’aurait pas dû m’écouter. Je suis séché. J’ai plus d’idée.
    Vidé devant cette feuille de papier blanc
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    --

    Je vais vous raconter une belle histoire
    Avec un happy end, un truc qui donne envie d’y croire
    Je rentre dedans avec un courage déterminant
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    Avec mes supers pouvoirs je détiens le savoir
    Je suis le gentil, l’ami que tout le monde voudrait avoir
    Je n’appartiens à aucune équipe, aucun regroupement
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    Je ne fais pas parti du 5 majeurs
    Trop souvent sur le banc, j’attends mon heure
    Quand je rentrerai sur le terrain ça sera hallucinant
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !

    Je vais tout déchirer quand personne ne sera prêt
    Je vais vous faire vibrer, Je vais vous faire kiffer, je vais vous faire crier
    « C’est ce qu’elle disait » , quand tout sera terminé et c’est pas évident
    Attends ! Attends ! Après ça devient dément !


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