• Ce mois de décembre est l'occasion pour moi de faire le point, sur cette année écoulée.
    J'en ai pas vraiment profité.
    J'ouvre une bière.
    Accoudé sur le comptoir de ma « cuisine américaine », je roule un joint dans mon studio étudiant. Pourtant je ne suis plus étudiant depuis longtemps.
    Je ne veux pas déprimer simplement penser.
    J'écoute un album de Buck 65 puis un Blind Melon (ceux qui ne voient pas le lien, désolé...)
    Je ne veux pas penser à mon banquier.
    Janvier :
    Il a tout abandonné.
    Février :
    On s'est séparés.
    Mars :
    En fait, elle m'a quitté.
    Avril :
    Mon parrain est tombé dans le coma.
    Mai :
    Elle m'a déjà remplacé.
    Juin :
    C'est comme ça.
    Juillet :
    L'année a bien commencé.
    Août :
    Tirer une carte CHANCE.
    Comme un besoin de vacance.
    Septembre :
    Le reste a défilé.
    Les mois se sont écoulés avec rapidité. Beaucoup de travail aide à oublier. Un peu comme picoler.
    Septembre :
    je me suis fait tatoué Rien sur le bras.
    Octobre :
    J'ai déjà hâte de cet été.
    Je suis épuisé. Je me suis enrhumé. Je ne cesse pas de tousser. Je voudrais m'arrêter. Mais mes anticorps sont plus forts que les microbes, les virus et les autres. Je resterais encore un peu des vôtres. Même si je ne serais pas le dernier couché. Novembre ne m'as pas réveillé. Je voudrais trouver quelqu'un. Ou quelqu'une. Qui ne dira pas :

    « Je ne peux pas, je ne te vois pas comme ça. »

    Décembre :
    Il est tant de recommencer.
    De bonnes résolutions pour janvier. Essayer d'avancer.


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  • Hier, elle a essayer de se tuer.
    Elle a avaler tous les cachets, qu'elle a pu trouver.
    Elle a dormi toute la journée.
    Puis elle s'est réveillée.

    Moi j'ai flippé.
    J'ai contacté le centre anti-poison et je suis resté à ses cotés
    A vérifié qu'elle était bien en train de rêver.
    Puis elle s'est réveillée.

    Elle m'a demandé les yeux à moitié fermé,
    S'il restait un joint à fumer
    Il n'en restait pas, alors on s'est engueulé
    Je vais devoir retourner à la cité
    Et acheter un bout de bédo à un paumé
    Qui va encore tenté de me dépouiller (ou presque)
    Passer 3 heures dans le bus ou marcher
    Tant qu'à y aller
    Je vais en prendre pour 100, pas la moitié
    Il pleut un peu, il vente, par la lumière des lampadaires éclairé
    Rejoindre le quartier.
    J'ai les doigts glacés, les pieds mouillés,
    Mais c'est pas grave elle s'est réveillée.

    Je suis en train de rentrer.
    Je l'appellerai bien pour lui demander,
    si tout va bien et lui raconter,
    Que tout va bien que tout s'est bien passé,
    Mais surtout histoire de me rassurer.
    MERDE ! Plus de batterie, mon portable est déchargé
    Je ne peux même pas lui téléphoner.
    Arrivé devant la porte après 3 heures à galérer.
    Je vais me répéter.
    Sonner.
    Attendre, pas de réponse, je ne vais pas m'inquiéter.
    Elle n'a pas pu recommencer.
    Je resonne, mais rien n'y fait.
    Je vais peut être commencer à m'inquiéter.
    Je regarde mon portable éteind, sans y penser.
    Je commence à douter.
    Je sonne chez les voisin, mais ces enfoirés,
    Refuse de me laisser rentrer.
    Ils font les morts même si je sais,
    Qu'ils sont tranquillement chez eux, à regarder la télé,
    Ils ont peur que je vienne les cambrioler.
    Je vais vers une cabine téléphonique, je reste concentré.
    Il en reste plus beaucoup et je ne sais pas qui appeler.
    Je ne sais vraiment pas qui peut me conseiller.
    Je ne dois pas paniquer.
    En plus avec ma CB, ça ne va pas marcher.
    Je ne peux appeler que les pompiers.
    « Allo, le 18, voilà ma copine a essayer de se suicidée,
    Je suis sorti quelques heures sans les clés,
    elle refuse de répondre, je commence à m'inquiéter.
    - Vous vous êtes disputer ?
    - Non mais s'il vous plait vous pourriez m'aider ?
    - Qu'est ce que vous voulez qu'on fasse ?
    - Je sais pas c'est votre métier. »
    J'attends un peu devant la porte fermée.
    J'entends la sirène s'approcher.
    J'aime pas me faire remarquer,
    Là c'est raté.
    « Vous nous avez appeler ? »
    De peu suivent les policiers.
    Sans oublié que dans les poches, cachés, j'ai 30 G.
    J'ai autre chose à penser
    Et ce soir ils ne me feront pas chier.
    Les voisins les laissent entrer.
    Nous montons les escaliers,
    Je suis bien entouré.
    Mais pas très rassuré.
    Les pompiers frappe à la porte et malgé la force de leur frappe, aucune réponse n'est donnée.
    J'aurais aimé l'entendre prononcer : « Entrez ! »
    Ils retourne vers moi, avec dans leur regards, une question : « Qu'est ce qu'on fait ? »
    Je suis déconnecté.
    « On rentre »
    La femme flic me demande de rester en retrait.
    Surement pour me préserver.
    Je ne sais pas ce qu'ils vont trouver.
    Les pompiers, avec gaité,
    un peu d'action dans leur journée,
    ont litérralement enfoncé,
    la porte, le cadre et le mur à moitié.
    Ils rentrent et font le tour de la propriétée.
    « Il n'ya personne M. Huguet »
    Je suis soulagé
    Et pas plus connecté.
    J'ai signé quelques papiers.
    Je me suis assis.
    Ils sont partis.
    J'ai regardé autour de moi, j'ai vu le téléphone posé.
    Cela n'aurait rien changé.
    Elle est entrée.
    Elle a souri,
    il était presque minuit.
    A moitié shootée,
    Elle a dit : « Qu'est ce qui s'est passé ? »
    J'ai souris.
    Ca aurait pu mal terminé.
    Demain, j'aurai tout oublié.
    C'est pas grave, elle est réveillée.


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  • Je ne sais pas ce qui est le pire

    Je ne sais pas ce qui est le pire,

    La voir avec un autre,

    Ou attendre une autre,

    Qui ne viendra pas.


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  •  

    SUPERMAN'S DEAD BUT SUPERSLY'S ALIVE


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  • J'aurais du mourir à 27 ans
    Au moins j'avais une belle gueule
    Si je devais mourir maintenant
    Je ne ressemblerai à rien


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