• Ce matin. Je me suis réveillé...

    Ce matin. Je me suis réveillé. Je me suis dirigé vers la cuisine. J'ai lavé une tasse et une cuillère. J'ai mis de l'eau à bouillir. Du café dans le filtre à café. J'ai attendu quelques minutes. J'ai versé le café dans la tasse. Pas de sucre.
    Je me suis brûlé la langue. Sensation désagréable. Je me suis mordu la langue, en mangeant une tartine grillée, déjà tombé, cinq minutes avant, sur le côté confiture, naturellement. Je me suis coupé la langue avec les dents. Comme pour ne pas s'ouvrir les veines. Je n'ai pas réussi à te parler. Sans te faire de la peine. J'ai essayé.
    Je n'avais qu'un couteau à beurre et une paire de ciseau jaune pour enfant. Je ne veux pas avoir l'air ridicule, allongé dans mon bain. Incapable de se suicider. Je ne suis pas décidé. Comme à chaque fois que je veux dialoguer. S'engager. Avouer. Et peut être jurer. J'ai peur de ne pas y arriver.
    Je te déteste.
    Je pourrais dire bonjour. Mais je ne veux pas. J'ai pas envie que la journée se passe comme vous en avez envie. Je veux qu't'en chie. Je veux qu't'en chie, tous les jours comme j'en chie. Je veux qu'il pleure. Je veux qu'il tremble. Je veux qu'il tombe. Tout seul car j'ai pas envie de le pousser. Pourrais t il s'il vous plaît se casser la mâchoire. Je voudrais croire. Qu'il ne l'embrassera pas ce soir.
    Te regarder l'embrasser. Te regarder l'enlacer. Blasé. Toujours bien placé, mais mal classé à l'arrivée. J'y vais. Un jour je gagnerai. Je verrai bien où cela peut me mener. J'aurai bien aimé t'emmener. Mais tu préfères sûrement rester avec cet enculé.
    Il m'a volé. Il a juste dit: "désolé". Il s'est en allé, avec cette fille super bien gaulée. Je te déteste. Petite peste. Je voulais entendre: "cette nuit, tu restes ?" J'ai pris une veste. J'ai pas froid. Je rentre chez moi. J'ai pas besoin de toi. Peut-être un peu de mauvaise foi.
    "J'ai besoin d'un peu de temps pour réfléchir".
    Pas besoin de le dire. Tu aurais pu m'envoyer pourrir et ne pas mentir. Autant j'aurai pu le sentir, le voir venir. Cette histoire se détruire. Quand tu préférais dormir.

  • Commentaires

    1
    Lundi 19 Juin 2006 à 12:17
    nouveau
    J'aime bien la nouvelle présentation mais tu devrais publier tes textes petit à petit. a+
    2
    fatimata zahra diey
    Mercredi 2 Août 2006 à 15:27
    je veux une correspondante
    slt
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