• Tu m'avais prévenu. Ne t'attaches pas. C'est pas comme si ce n'était pas prévu. C'est pas comme si je ne l'avais jamais lu. Je ne peux pas dire : "Ah merde, j'avais pas vu !". Je ne peux pas dire : "Si javais su...".

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.

    Je ne comprend pas tout. Je ne suis pourtant pas encore fou. Tes mots sont doux. Je ne veux pas être relou. Mais je ne comprends pas tout. Je galère à trouver mon chemin. J'aurais voulu te prendre par la main. Et t'emmener je ne sais pas où. Surement loin de tout. Je voulais prendre le train. Sans connaiître ma destination. Me réveiller au p'tit matin. Loin. Alors que là je tourne en rond.

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.

    Je pensais que le rôle de l'amant était facile. Avant. Je pensais que peut être avec le temps. Tu pourrais avoir des sentiments. Mais je suis un peu lent. C'est pas comme si tu m'avais dit : "Je t'attends". Mais j'y est cru. Je suis quand même un peu déçu. C'était pas qu'un plan cul. Je me suis accroché dessus. Avant de lâcher prise. Pencher comme la tour de Pise. Et s'écrouler comme... UNE MERDE !

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.

    On aurait tout commencer. Pas recommencer. On aurait pu le romancer. Tu aurais été ma fiancée. Là j'm'emballe. Après ces mots, je comprends si tu détalles. REWIND. Je remet la cassette au début. Juste pour te dire que tu m'as plu. Rien de plus. J'aurais aimé te serrer dans mes bras quand il a plu. STOP. Peut être encore une fois te dire que t'est belle. Que je décrocherais si t'appelles. Même si je ne veux pas être ton ami. Ce rôle est vraiment trop pourri. EJECT. Prendre la sortie de secours. Faire le sourd. Le faire pas amour. Ou pour ne ps perdre la face. Nique sa race ! J'étais pas le premier en classe. Mais maintenant je suis en place !!! PLAY. Continuer sa route. De toute manière qu'est ce que j'en ai à foutre. RIEN. Je ne vais pas me mettre la tête dans un four. Même par amour.

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.

    J'ai pas grand chose à t'apporter. Cette histoire aurait surement avorter. C'est pas comme siquelquechose avait commencé. Je me suis laissé influencé. Je vais prendre un peu de recul. Rester quelques temps dans ma bulle. Ne pas dire je suis trop nul. J'avais rien pour toi. Quelques doutes. Combien ça coûte ? Quelques mots sympas. Ceux là même que tu redoutes. J'aurais pas été là. Quand je pars, je pars loin. Je suis surement trop perméable. Ne pas dire je suis un incapable. Même si je ne pète pas un cable. Je suis insupportable.

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.

    Je ne connais pas la fin. Peut être reprendre le train. Dans l'autre sens. Tirer une carte CHANCE. J'ai rendu toutes mes cartes, je n'ai plus d'atoûts. Mais je tiens le coup. Sur un coup de bluff, je peux encore raffler la mise. T'inquiètes pas pour moi je vais trouver la terre promise.

    J'ai encore fait des plans sur la comète. Je suis un peu bête. Envie de visiter une autre planète. Décrocher la lune pour voir ta tête. Je ne suis pas très futé. Un peu trop long à percuter. Ou simplement un peu buté. Mais là j'ai plus la force de lutter.


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  • J'ai envie de passer du temps avec elle.
    J'ai envie de ne pas me passer d'elle.
    J'ai envie de faire mon passé, mon présent, mon futur avec elle.
    J'ai envie de repasser mes chemises pour elle.
    J'ai envie d'amasser des souvenirs avec elle.
    J'ai envie de regarder passer les dimanches avec elle.
    J'ai envie d'être tracassé, angoissé pour elle.
    J'ai envie d'être fracassé sans elle.
    Je n'ai pas envie de me débarrasser d'elle.
    J'ai envie d'être embarrassé pour elle.
    J'ai envie d'être embrassé par elle.
    J'ai envie d'être agacé par ces petits défauts à elle.
    J'en ai assez d'attendre après elle.
    J'ai envie d'effacer tous les mots déplacés que j'ai eu pour elle.
    J'ai envie de merdasser et le faire pour elle.
    J'ai envie de classer tout ces vilain dossier pour elle.
    J'ai simplement envie de passer du temps avec elle.


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  • Le pire dans tout ça
    En fait
    C'est que tu me plaît
    Enfin je crois.

    Je ne me souviens pas de tout. J'étais saoul. C'est un peu flou. Je me souviens te regarder danser. Discuter un peu. Et puis plus rien. Je me souviens t'apprécier, sentir une réciprocité dans tes yeux. C'était bien. Je me souviens t'embrasser, dans une temporalité où tout s'est arrêter. Ils sont bleus.
    Mes souvenirs reviennent doucement. Dans ce moment en suspens. Nous sommes sur une terrasse. Je te tiens dans mes bras. Les étoiles au dessus de nous. Peut être qu'il n'y avait pas d'étoiles. Je ne les regardais pas. Je te regardais.. toi. Je me souviens du décor autour de nous qui tourne. (Comme dans Un homme et une femme). Comme dans un film, ou l'héroïne tourne dans une valse folle, et la salle de bal, avec ses moulure et ses lustres tourne derrière elle, un plan fixe cadrant son sourire ravi. Je me souviens mes mains sur tes hanches. Je me souviens te regarder. Je me souviens perdre la notion d'espace, après avoir perdu celle du temps. Je souviens redescendre l'escalier. Pas encore de mon nuage. Je me souviens partir comme un voleur. Je me souviens ne pas vouloir dire « Au revoir ».
    Je ne me souviens pas arriver devant ton appartement. Je me souviens t'enlasser dans l'escalier. T'embrasser sur le palier. Je me souviens rentrer. Je me souviens m'endormir dans tes bras. Je me souviens de ta tête posée sur mon épaule.  De tes yeux qui se ferme. Les miens aussi. Je me souviens me laisser aller. Je me souviens ne pas me forcer. Profiter. M'endormir à tes côtés.

    Le pire dans tout ça
    En fait
    C'est que tu me plaît
    Enfin je crois.

    Je me souviens me réveiller. Ta tête toujours posée sur mon épaule. Mon bras autour de ton cou. La douceur de ta joue sur moi. Je me souviens regarder tes paupières s'entrouvrir. De ton sourire, quand tu m'as regardé. Je me souviens de cet échange sans mot. Je me souviens me perdre. Ils sont bleus.
    Je me souviens de la chanson d'Adjani. « Je suis tombé au fond la piscine » Le bonheur me plaçant dans un état second... dans état proche de l'Ohio.
    Je me souviens de la lumière qui traversait la chambre. Je me souviens de tes questions. Je ne me souviens pas de mes réponses. Nous nous sommes enfermés, cachés sous les draps. Afin que personne ne puisse nous retrouver. Allongé l'un sur l'autre. Ce drap au dessus de ta tête. Une image comme dans un film en Technicolor Ton rire comme celui d'un enfant. Profitant de ces derniers instants de jeu. Je me souviens te serrer fort contre moi. Je me souviens ne pas vouloir te relâcher. Je me souviens une pensée triste. Il va falloir tout arrêter. Je me rappelle ne pas vouloir y penser.

    Le pire dans tout ça
    En fait
    C'est que tu me plaît
    Enfin je crois.

    L'après midi s'est écoulé. Le temps passe trop vite. Comme une bonne cuite et oublier après minuit. Nous n'avons pas encore déjeuner. Le temps s'est assombrit. Il pleut. Et tes yeux sont toujours bleus.
    Simplement en regardant par la fenêtre, nous comprenons que nous n'avons pas besoin d'aller dehors. Un temps à manger des banana pancakes... ou des œufs à la coque.
    Café
    Jus d'orange
    bacon grillé
    Et peut être même un croissant
    Je me souviens avoir envie de rester au lit, décrocher le téléphone, et demander : « Un petit déjeuner continental, s'il vous plaît, pour la chambre 13 ». Mais nous ne sommes pas à l'hôtel.

    [ à suivre ]


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  • On s'est rencontré, dans un café, sur l'île de la Cité. J'étais excité. Je ne te connaissais qu'à peine. Quelques mots échangés. Tu me paraissais déjà être comme une reine. Alors on est allé sur les bords de la Seine. Je sentais déjà mon coeur battre et le sang bouillir dans mes veines. Je sentais s'installer une gène. Je voulais poser mes lèvres sur les tiennes.
    Le moment était parfait. Le soleil illuminait et réchauffait le ciel de Paris. Et pour une fois, je ne voyais pas la vie en gris.
    Un trompétiste jouait "Somewhere over the rainbow". C'était vraiment trop beau. Peut être même un peu trop.

    Tu es mariée. 2 enfants.
    Je t'ai embrassé. Je suis devenu ton amant.

    Le lendemain on s'est retrouvés. J'ai pris ta main et puis on a marché. On est allés chez moi. Malgré le manque de confiance en soi, aujourd'hui j'y crois.
    On a baisé. On l'a fait comme jamais je ne l'avais fait. D'abords sur le canapé. Puis dans la chambre à coucher. Puis de nouveau sur le canapé. Et encore et encore... J'ai adoré ce corps. Je ne suis pas encore mort. J'ai peut être eu tort de le penser... ou son contraire. J'aurai tout fait pour te plaire. Si c'était à refaire... Je préfère me taire et repenser à cet après-midi. Ce moment indéfini passé avec toi sur ce lit. Entendre tes cris. Te regarder quand tu gémis. Sans cesse sous mes caresses. J'ai adoré tes fesses. J'ai adoré tes seins. Comme tu as adoré mes mains. Enfin j'espère... Encore une fois, je préfère me taire, ou boire une autre bière et faire le fier. J'ai retrouvé un plaisir adolescent, comme deux insouciants ou comme deux enfants. Comme deux amants ou comme deux ougandais volants.

    Tu es mariée. 2 enfants.
    Je t'ai embrassé. Je suis devenu ton amant.

    Tu es devenue mon amante. Comme un parenthèse. Dans l'attente d'être fermée. Comme le chiffre 13. " Est ce que ça te tente, un week end au bord de la mediterranée ?". Une  phrase mal placée. Je voulais simplement t'enlasser. Ne jamais te lasser. Ne jamais te laisser. Continuer de te carresser. NE PAS S'ARETER, CONTINUER D'AVANCER.
    Tu es rentrée chez toi. Je t'ai raccompagné jusqu'au RER. Comme tu me paraissais déjà être comme une reine, je voulais me sentir roi. Mais j'aurais encore mieux fait de me taire et te considérer comme une hyenne.
    On s'est dit que c'était vraiment bien. Qu'il fallait se revoir. Mais mieux vaut, ne pas créer de lien. J'y repenserais surement ce soir.

    Tu es mariée. 2 enfants.
    Je t'ai embrassé. Je suis devenu ton amant.


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  • Je voulais te parler
    Te dire que j'ai passé une bonne soirée
    Merci, pour ce signe de faiblesse
    Besoin de recevoir un peu de tendresse
    Besoin d'en donner
    De serrer quelqu'un dans mes bras
    Et c'était toi
    Je ne grandis pas
    Je ne regrette rien
    C'était bien


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